Timide rentrée scolaire à Port-au-Prince
Entre les agitations politiques et les crises sociales, depuis quelque temps, la rentrée scolaire en Haïti reste un défi majeur pour beaucoup de parents. Et pour l’État haïtien aussi.
Une jeunesse éduquée, formée, encadrée, est comme une valeur suprême de toute société progressiste. Car elle assure non seulement la construction démocratique et participative de la société, mais aussi sa productivité et son bien-être collectif.
Chère Pauline, Je sais que la température de ta patience a grandement chuté. Cette lettre arrive avec un peu de retard. Ce n’était pas voulu en tout cas. Je me suis donné plutôt de la peine de trouver toutes les informations nécessaires relatives à tes démarches.
De près ou de loin, Haïti est à des années de lumière d’être une société constituée. Un Etat où les dirigeants ont des projets concrets pour alphabétiser la population, former des jeunes professionnels. Cependant, malgré cet état de fait, tous les parents haïtiens responsables (riches ou pauvres, noirs ou mulâtres), rêvent tous d’une bonne éducation pour leurs enfants. Et ce, par peu importe le moyen. Car ils sont tous convaincus…
République d’Haïti, République Dominicaine. Deux pays. Un bout de terre séparé par des frontières, mais deux situations socio-économiques différentes. Les deux nations doivent leur passé historique à la féroce colonisation des européens (français et espagnols). Bien que partagés l’Ile Hispaniola à deux, pourtant les relations ne sont pas toujours très bonnes entre Port-au-Prince et Saint-Domingue. Il y a toujours des contentieux qui créent des troubles entre les deux peuples.