Port-au-Prince à l’ère de «Toulèbagay»
15 octobre 2012
J’appartiens à cette génération dont les jeunes sont des friands des nouveautés, des accros aux slogans de la rue. Ici en Haïti, on s’adepte facilement aux néologismes qui envahissent agressivement notre parler du quotidien. Sans être trop branché, parfois, il m’arrive inconsciemment à faire usage de ces nouveaux slogans pour m’exprimer avec mes potes. En tout cas, c’est vraiment loin d’être un péché.