L’indécence vestimentaire en Haïti-Crédit photo :Osman Jérôme
Dis-moi ce que tu portes, et je te dirai qui tu es. Car si l’habit ne fait le moine, souvent ça permet à l’identifier.
L’industrie de la mode est à son pic. D’ailleurs c’est un secteur très prolifique en termes de créativité. Chaque style entraine un autre. Et les consommateurs semblent n’être jamais satisfaits.
Le parlement Jeunesse d’Haïti. Crédit photo : http://espacinsular.org
Une jeunesse éduquée, formée, encadrée, est comme une valeur suprême de toute société progressiste. Car elle assure non seulement la construction démocratique et participative de la société, mais aussi sa productivité et son bien-être collectif.
Tant vaut la jeunesse, tant vaut la société. À chaque société, sa jeunesse. Et à chaque jeunesse, ses modèles, ses styles, ses qualités, ses dérives aussi. Il doit être ainsi dans tous les pays du monde?
Qu’on le clame incessamment dans les médias. Qu’on le ronchonne entre amis, la spirale descendante que prend depuis quelques temps la jeunesse haïtienne, est alarmante. Et, qui pis est, d’une manière ou d’une autre, la société aurait contribué activement à pousser les jeunes aux abysses de cette dépravation sans précédent.
La prostitution en tant que phénomène de société , ne date pas d’hier. L’activité serait vieille comme le monde. Comme pour dire que, rien n’est vraiment de nouveau sous le soleil. Dans nos sociétés actuelles, et même avant, être prostituée n’a jamais été un titre honorifique. Voire si l’activité est imposée comme mécanisme de défense aux intempéries de la vie quotidienne.