Après Sandy, c’est de «l’Etat d’urgence» !

Article : Après Sandy, c’est de «l’Etat d’urgence» !
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1 novembre 2012

Après Sandy, c’est de «l’Etat d’urgence» !

 

Créditi Photo: noulive.com

Et après Sandy ? Après Sandy, c’est l’Etat d’urgence ! Simple hasard ? Pure coïncidence ? Peu importe, la suite parait tout bonnement logique. Certains diraient même que ce nouveau titre est la réponse au précédent billet, publié il y a 72 heures. Dans la forme, je dirais oui, mais dans le fond, ça n’a absolument rien à voir. 

En effet, les dégâts causés par le passage du cyclone Sandy en Haïti sont pourtant bien plus graves, de ce que l’on pourrait imaginer. Plus d’une cinquantaine de morts, une vingtaine de disparus, plusieurs milliers de personnes déplacées, des ponts endommagés, des plantations détruites, des bétails emportés. Le bilan, quoique toujours partiel, parait bien lourd. Sandy vient de mettre à nue, la fragilité d’un territoire dont les dispositions infrastructurelles obéissent toujours à moindres catastrophes naturelles.

Dans un communiqué officiel en date du 30 octobre dernier, le gouvernement Martelly-Lamothe a décrété un mois de l’Etat d’urgence sur tout le territoire national sérieusement affecté de près ou de loin par les désastres traînés par Sandy. Et cette mesure intervient justement en fonction de la situation résultant du passage de cet ouragan faisant plusieurs milliers de victimes en Haïti.

A rappeler qu’une enveloppe de 21 millions de gourdes soit environ 5 millions de dollars américains a été déjà débloquée en toute urgence pour voler aux secours des populations victimes de ces dernières intempéries. Le Président de la République, Michel Joseph Martelly et le Premier ministre, Laurent Salvador Lamothe ont, eux-mêmes participé à la distribution des kits alimentaires dans certaines zones touchées par les dégâts.

Cependant, comme nous l’avons mentionné dans le précédent billet, il ne suffit pas d’avoir la volonté et les moyens disponibles pour venir aux besoins des sinistrés après ces genres de catastrophes, mais plutôt de se préparer à limiter les conséquences, qui sont toujours très lourdes. Sinon, l’on doit s’attendre encore, malheureusement, à d’autres décrets de l’Etat d’urgence quand de pareils cas se produisent. Surtout que la saison cyclonique ne se termine pas encore.

Osman Jérôme

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